Retour sur l’évènement……

…  il était une fois, le 12 juin 2010…

Cette année, notre actif président de l’association Meskañ reprenait l’idée d’un rassemblement sur Gaillon des associations celtiques normandes. L’association Steredenn Mor, d’Yvetot, menée par l’ami Jean-Baptiste Jouan, avait organisé, au préalable, à deux reprises, ce type de manifestations – elle ne souhaitait pas renouveler l’opération, mais  ravie de savoir que quelqu’un reprenait le flambeau. Guy Poulain, pour ne pas le nommer, s’intéressa au projet et grâce à un appui et une collaboration de la municipalité put mettre au programme des manifestations gaillonnaises un rendez-vous celtique qui fera date. Revenons sur ces agréables moments trop vite passés.

L’idée était de proposer de la variété au public  : stands d’artisans (produits régionaux Normandie/Bretagne) – défilé dans les rues de Gaillon des associations du Havre, Mantes-la-Jolie, Franqueville-Saint-Pierre, Caen, Amiens, de Gaillon et du Normandy Highlands  Pipeband – fest-noz de clôture avec en tête d’affiche les fringants “jeunes hommes” de Pont-L’Abbé, les Sonerien Du. Voyons donc cela point par point… du projet à la réalité.

……. [Un album photo (120 photos comprenant celles ci-dessous, non ordonnées pour l’instant) retrace cette journée qui restera longtemps dans les mémoires… et qui en appellent d’autres (merci aux photographes Gaël, Brigitte, Didier et autres anonymes)]…..

Le défilé : musique et danse

Avant que le défilé se mette en place, les musiciens de Meskañ se déplacent aux Jardins Municipaux pour une prestation sonore bon enfant devant les “pros” du jardinage. Accueil chaleureux du président et de l’ancien président, ravis de cette visite… la rumeur dit que depuis, il se passerait des phénomènes étranges dans les jardins ?

Nous voilà donc au départ du défilé : musiciens et danseurs du Havre, de Franqueville-st-Pierre, d’Yvetot, de Mantes-la-Jolie, de Caen, de Picardie, de Gaillon bien sûr et les sonneurs de cornemuses du Normandy Highlands Pipeband. Pendant près de 2 heures, sonneurs et danseurs animent le centre de Gaillon, avec une escapade pour les musiciens du groupe Meskañ dans l’enceinte de la résidence des retraité(e)s gaillonnais(es), les murs en tremblent encore… les tympans aussi.

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Le village des artisans-exposants,

le dépôt de gerbe au monument aux morts et le vin d’honneur du maire

Le public, conquis par l’esprit du défilé a alors tout loisir de se remettre de ses émotions en goûtant au kouingn-aman de Douarnenez arrosé de cidre de la Ferme des Noés ou de la bière Hotteterre de notre voisin brasseur de La Couture-Boussey. Poteries, dentelles, aquarelles, cornemuse électronique, des exposants en verve, intarissables sur leurs spécialités, mettent un point d’honneur à convaincre un public réceptif, des vertus de leurs produits et de leurs passions.

Au même moment, une animation musicale irlandaise et des chants bretons rappellent aux visiteurs qu’ils participent bien à une fête celtique. Comme il est de coutume lors de la fête communale de Gaillon, un dépôt de gerbe au monument aux morts est effectué par une représentant du comité des fêtes et le maire, ceci au son du Normandy Highlands Pipeband et du bagad du Havre. En face du jardin, dans la salle municipale, le maire reçoit ensuite les invités dans la bonne humeur et toujours au son de quelques bombardes et cornemuses.

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Le fest-noz

Pour clore en beauté une telle journée, rien de mieux qu’un bon fest-noz. Si en plus, ce sont les Sonerien Du à la manœuvre, on ne peut qu’applaudir à l’initiative. C’est donc avec entrain et frénésie que plusieurs centaines de danseurs chevronnés et néophytes prennent possession du “parquet”. En début de fest-noz, le kan-ha-diskan chanté par le duo Boisneau-Pouliquen permet une entrée en matière sans équivoque : un bon rond Landeda, et l’affaire est lancée. Le public  peut également apprécier une excellente prestation d’un quatuor meskanien, avec un certain Guy, tantôt à la cornemuse, tantôt au biniou-koz. Chez les Sonerien Du, les aficionadios ont pu vérifier d’oreille les tous derniers changements du groupe – rien à dire, dans quarante ans les “sonneurs noirs” seront toujours là… nous aussi, bien sûr !!

Mais, hélas, tard dans la nuit, il faut bien se faire une raison : arrive un moment où la sono s’arrête et les lumières s’éteignent. Mais, restons sereins, notre homme-orchestre Guy saura très vite retrouver le bouton de l’ampli ou l’interrupteur, on peut lui faire confiance…

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[… il s’en passe des choses dans un fest-noz des Du, on nous avait prévenu de certaines nouvelles attitudes curieuses et effectivement, cela s’est vérifié… après enquête rapide, il s’agirait d’une nouvelle technique de charme à destination des danseuses et expérimentée hors pays bigouden, technique mise au point par l’unique et l’inimitable Jean-Pierre Le Cam – dans sa version expérimentale, on constate deux écoles : celle de l’index pointé, la tête baissée, les yeux mis-clos, et  une autre, où tout se joue dans l’agilité, la souplesse du jeu de jambes, le regard et l’expression du visage.. la plus efficace ? – on se renseigne…]

Toute cette belle histoire n’existe que par l’action commune des bénévoles, merci donc à tous  ceux qui ont œuvré à la réussite de la manifestation, leurs efforts ont été récompensés, tant mieux. Une mention particulière à ceux qui ont aidé jusqu’à l’aube au démontage des installations.

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(ps : rédacteur de cet article et simple adhérent de l’association Meskañ, j’en profite, au nom de tous les amis-adhérents, pour tirer un grand coup de chapeau à notre Président…

merci Guy et chapeau bas evel just… ha dalc’h mad, ne ket echu, abadennou vo c’hoaz pegwir plijout a ra dan tud Gaillon)

[n’hésitez surtout pas, par vos commentaires, à confirmer le propos]